Lors du deuxième jour de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko a abordé la question cruciale des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne lors d’un rassemblement à Mbour. Devant un public composé majoritairement de jeunes pêcheurs, Sonko a présenté la vision de Bassirou Diomaye Faye, président de la République et du parti Pastef, sur la gestion de ce secteur stratégique.
Soulignant que les accords actuels, arrivant à échéance en novembre, ne répondent pas aux intérêts du Sénégal, Sonko a rappelé l’importance d’une renégociation. « Ces accords ne sont pas favorables au Sénégal », a-t-il affirmé, ajoutant que Bassirou Diomaye Faye avait dès le début de son mandat convoqué le représentant de l’Union européenne à Dakar pour annoncer cette révision inévitable des termes de coopération.
Pour Sonko, un nouvel accord doit impérativement garantir au moins 80 % d’avantages pour le Sénégal, en assurant que les ressources halieutiques profitent avant tout aux Sénégalais. Sonko a également salué les premières actions du gouvernement, qui a publié pour la première fois en six mois une liste complète des navires sénégalais et étrangers opérant dans les eaux nationales, dans un souci de transparence et de gestion durable des ressources.
Face aux jeunes pêcheurs de Mbour, Sonko les a encouragés à envisager leur avenir dans leur pays, soulignant qu’avec cette nouvelle vision, les opportunités dans le secteur de la pêche pourraient leur offrir de meilleures perspectives économiques. « Il est temps de valoriser notre richesse maritime pour qu’elle profite aux Sénégalais d’abord », a-t-il insisté.
En pleine campagne législative, cette prise de position sur les accords de pêche avec l’Union européenne souligne l’ambition de Pastef de prioriser les intérêts nationaux et d’œuvrer pour une souveraineté économique renforcée dans un secteur vital.